Pour la journée de la femme j’ai eu l’honneur d’avoir un portrait de moi dans la NR !
Après plusieurs expériences professionnelles, Juliette Krier vit en harmonie avec sa passion, la nature, en produisant des plantes aromatiques.
C’est sans doute sa plus grande mission en tant que chargée d’événementiel : celle des festivités autour de « L’Hermione », la réplique du bateau de La Fayette construite dans la rade de Rochefort (Charente-Maritime) lorsque le navire a mis les voiles vers l’Amérique, en avril 2015. Une fête avec un invité de marque, le président de la République, François Hollande. « J’ai travaillé avec les faiseurs d’images de l’Elysée », se souvient Juliette Krier. Un beau souvenir, surtout familial. La scénographie de cette journée a été assurée son père, Yves, homme de théâtre et metteur en scène.
Le respect de la nature c’est sa nature à elleDepuis, « L’Hermione » a pris la mer à plusieurs reprises. Juliette Krier, quant à elle, a mis le cap vers une destinée qui convient plus à sa nature : celle d’un retour à l’essentiel, proche de la nature. Depuis un an, elle s’est installée comme agricultrice à Sennevières. Elle y cultive des plantes aromatiques sur une petite parcelle de 650 m2 et les commercialise sous sa marque, La Cabane à plantes (*).
C’est sa petite maison dans la prairie, son côté bucolique à la Laura Ingalls… Un personnage qu’elle aurait pu incarner dans sa première vie rêvée de cinéma. Elle a grandi dans un univers artistique, son père à la tête de la compagnie Le Miroir aux alouettes, sa mère Caroline comédienne, costumière et maire de Sennevières, et sa soeur Lucile, aujourd’hui actrice. De quoi la faire rêver, enfant, de monde merveilleux, de beaux costumes et de belles histoires.
Après une tentative infructueuse en école de cinéma à Paris, un séjour londonien, elle décroche un BTS tourisme. Elle enchaîne dans la communication, la création de projet, les relations presse, l’événementiel. Avec, en toile de fond, cette envie de nature. Il y a six ans, elle rejoint le réseau La Ruche qui dit oui, organise la distribution de produits locaux depuis son village, devient blogueuse pour « Oui le magazine ».
A 30 ans, l’agricultrice qu’elle est devenue a sans doute mis la charrue avant les bœufs, en maîtrisant la communication et la vente avant de cultiver. « C’est l’inverse des agriculteurs, qui produisent et qui après cherchent à vendre », dit-elle, amusée. Elle a appris le métier avec une formation en production et transformation de plantes aromatiques et médicinales à la MFR de Chauvigny (Vienne). Quatre semaines intensives mais nécessaires.
Juliette aurait grandi en ville, on aurait dit d’elle qu’elle réalise un trip écolo-bobo. Mais cette petite-fille d’agriculteur est bien loin de ce cliché facile. Il n’y a qu’une terre qu’elle aime : celle de sa campagne lochoise. « Cette terre t’aimante », dit-elle joliment.
Avec sa jeunesse connectée sur les réseaux sociaux, elle a séduit des restaurateurs en quête de produits naturels et authentiques, en suivant leurs tendances gastronomiques. Certains l’ont découverte sur Instagram et font appel à ses services. Juliette cultive une quarantaine de variétés. « Il va falloir que je triple la production cette année », dit-elle, alors que les semis d’avril approchent. L’été, elle accueille des hôtes en woofing.
Future maman, elle reste triste par rapport au devenir de l’environnement. Trop tard, le mal est fait, estime-t-elle. Comme si elle doutait du pouvoir de toutes les Juliette sur terre.
(*) https://lacabaneaplantes.com.
Le respect de la nature c’est sa nature à elleDepuis, « L’Hermione » a pris la mer à plusieurs reprises. Juliette Krier, quant à elle, a mis le cap vers une destinée qui convient plus à sa nature : celle d’un retour à l’essentiel, proche de la nature. Depuis un an, elle s’est installée comme agricultrice à Sennevières. Elle y cultive des plantes aromatiques sur une petite parcelle de 650 m2 et les commercialise sous sa marque, La Cabane à plantes (*).
C’est sa petite maison dans la prairie, son côté bucolique à la Laura Ingalls… Un personnage qu’elle aurait pu incarner dans sa première vie rêvée de cinéma. Elle a grandi dans un univers artistique, son père à la tête de la compagnie Le Miroir aux alouettes, sa mère Caroline comédienne, costumière et maire de Sennevières, et sa soeur Lucile, aujourd’hui actrice. De quoi la faire rêver, enfant, de monde merveilleux, de beaux costumes et de belles histoires.
Après une tentative infructueuse en école de cinéma à Paris, un séjour londonien, elle décroche un BTS tourisme. Elle enchaîne dans la communication, la création de projet, les relations presse, l’événementiel. Avec, en toile de fond, cette envie de nature. Il y a six ans, elle rejoint le réseau La Ruche qui dit oui, organise la distribution de produits locaux depuis son village, devient blogueuse pour « Oui le magazine ».
A 30 ans, l’agricultrice qu’elle est devenue a sans doute mis la charrue avant les bœufs, en maîtrisant la communication et la vente avant de cultiver. « C’est l’inverse des agriculteurs, qui produisent et qui après cherchent à vendre », dit-elle, amusée. Elle a appris le métier avec une formation en production et transformation de plantes aromatiques et médicinales à la MFR de Chauvigny (Vienne). Quatre semaines intensives mais nécessaires.
Juliette aurait grandi en ville, on aurait dit d’elle qu’elle réalise un trip écolo-bobo. Mais cette petite-fille d’agriculteur est bien loin de ce cliché facile. Il n’y a qu’une terre qu’elle aime : celle de sa campagne lochoise. « Cette terre t’aimante », dit-elle joliment.
Avec sa jeunesse connectée sur les réseaux sociaux, elle a séduit des restaurateurs en quête de produits naturels et authentiques, en suivant leurs tendances gastronomiques. Certains l’ont découverte sur Instagram et font appel à ses services. Juliette cultive une quarantaine de variétés. « Il va falloir que je triple la production cette année », dit-elle, alors que les semis d’avril approchent. L’été, elle accueille des hôtes en woofing.
Future maman, elle reste triste par rapport au devenir de l’environnement. Trop tard, le mal est fait, estime-t-elle. Comme si elle doutait du pouvoir de toutes les Juliette sur terre.
(*) https://lacabaneaplantes.com.
Xavier ROCHE-BAYARD
Journaliste, rédaction de Loches